« Les images, notamment lorsqu’elles submergent le monde, portent constamment en elles le danger de devenir un moyen d’abrutissement, parce qu'en tant qu’images (...) elles ne révèlent jamais les rapports qui constituent le monde » - GUNTHER ANDERS
Mon travail s’inscrit dans un monde en crise écologique et sociale au sein de laquelle une partie de l’humanité semble se réfugier dans la quête de bonheur éphémère promis par la société de consommation plutôt que d’affronter les enjeux de notre époque. Pourtant, nous vivons dans un monde d’images, objets esthétiques ou vecteurs de sens, et la diffusion massive d’images médiatisant ces enjeux devrait à priori nous conduire à remettre profondément en question nos comportements. Hors, nos rapports aux prédicats que constituent les images est loin d’être aussi simple.
Dès lors, mon travail questionne, dans le cadre d’une pratique plastique engagée et orientée recherche, les conditions possibles de dépassement de l’image en vue d’interroger sur notre pouvoir d’action dans la construction de notre environnement.
My work takes its inspiration from humanity’s seemingly fatal fascination with the quest for ephemeral happiness, as promised by the consumer society, by way of refuge from the existential social and ecological crises that increasingly threaten our planet.
In this context, it is paradoxical that the massive diffusion of images highlighting and raising awareness regarding such pressing global threats should have failed to induce proportionate changes to our habits and behaviour. Indeed, while we live in a world literally saturated with photographs – whether they be aesthetic objects or vectors of meaning - our relationship with images remains far from simple and has become a key preoccupation for many leading philosophers and visual artists.
In this vein, my work adopts an activist, research-oriented approach in order to go beyond images with a determination to engage and empower actual positive action on behalf of the environment.